Un obscur rendez-vous !

Complètement remise de sa blessure et de son envie de dormir incurable, elle déambulait sur les toits du quartier des nobles, telle une ombre invisible. Elle avait laissé échapper car elle n’avait pas pu faire autrement cette fois là, mais elle avait hâte de retrouver ses deux camarades de jeu. Or justement il y avait là un détachement de chevalier qui venait querir les impressions des villageois. Et à en croire l’homme au regard sévère, cela devait être le grand chef de l’Ordre des Chevalier d’Horion. Un grand sourire se forma sur son visage, un immense sourire même…et son esprit cruel et noir fonctionnait déjà, montant, concoctant, élaborant des plans plus machiavéliques les uns que les autres. Elle sauta quelques toits pour se rapprocher et entendre ce qui se disait, sans bruit. Qui lèverait la tête pourrait la voir, mais personne ne le fit. Toujours sans bruit elle descendit des toits, cette fois bien visible, plusieurs exclamations d’horreur s’élevèrent et tous rentrèrent dans muer maison, barricadant portes et fenêtres comme si cela pouvait empêcher Yuka d’enter. Mais elle se moquait bien des nobles villageois, son regard était fixé sur un homme en particulier, le chef de la chevalerie.
-Yuka Yun, je présume.
-Bien vu.
Son sourire ne présageait rien de bons, mais il était dur de deviner à quoi elle pensait tant son visage et son regard demeurait inexpressif, seul ce sourire noir.
-Ais-je l’honneur de me trouver devant le grand chef de cette minable chevalerie ?
Les chevaliers exprimèrent bien vite leur courroux mais leur chef les fit terre d’un regard.
-Lui-même, que lui veux-tu ?
-Parlementer bien entendu !
Elle se mit dos à un mur, l’observant du coin de l’œil, d’un air tout sauf amical et rassurant.
-Seul à seule.
Le chef retint sa surprise avec tact, et réfléchi avant de parler
-Je doute que l’on puisse te faire con….
-Ça va de soi…je suis totalement indigne de confiance !
-Alors pour…
-Pour parler de choses sérieuses, de ta fille, et des vulgaires chevaliers qui vous accompagne !
Est-ce la mention de sa fille qui le fit flancher et accepter l’offre de Yuka, qui sait, en tout cas, le chevalier donna des ordres à ces hommes et s’avança vers Yuka qui une fois les chevaliers parti, lui fit signe de s’arrêter.
-Que me veux-tu ? Où est Edia !
-Oh, alors c’est bien vrai…elle est vraiment ta fille, moi qui disait ça sans savoir !
-Tu m’as piégé !
-Exact ! Tu ne vaux surement pas mieux que ces hommes…je me suis infiltrer dans ta chevalerie sans aucun problème !
-Comment…
-Aucune importance ^^. Ce que j’attends de toi, c’est que tu me montre de quoi tu es capable l’arme en main !
L’elfe sorti Darkness de son fourreau, et se décolla du mur, avançant de quelques pas, relevant la tête….juste à temps pour faire deux en arrière pour éviter l’attaque du grand chef.
Yuka put parer les quelques attaques suivantes, mais elle devait avouer que lui, au moins il savait se battre. Enfin un adversaire. Toutes ses pensées l’empêchèrent de voir l’attaque qui suivit et l’épée, de bonne taille, de chevalier s’enfonça dans son épaule dans un craquement sinistre d’Os et de chair, mais si Yuka grimaça, elle ne cria qu’un silence doublé d’un sourire. A croire que la souffrance lui plaisait. Un flot de sang s’en suivit tachant les vêtements de l’elfe et créant une petite flaque sur le sol.
-Trop facile !
Le vieil se ventait déjà, mais aurait du se taire ! Yuka claqua des doigts et tout comme elle avait emprisonnée Edia dans la forêt elle emprisonna son père. Avec son propre sang elle écrivit « Si tu veux revoir ton géniteur, rejoins le quartier des nobles, seule ».
Elle demanda gentiment, avec un calme effroyable à un des habitant de porter ce message à Lady Edia des chevaliers d’Horion en disant qu’il était de la part de Yuka Yun. La jeune femme parti en courant vers la section du chevalier trouver Lady Edia. Elle regrimpa sur le toit d’une maison, élevant en même temps le chevalier qui pensait misérablement dans le vide, les poignets tenu par des liens obscurs. Le bras gauche de Yuka pendait, inerte le long de son corps, et elle ne semblait pas vouloir le soigner. A présent elle attendait l’arrivée de Lady Edia, un sourire amusé sur le visage.

Edia espérait trouver quelque chose sur le terrain d'entraînement, mais rien. Laucian également ne trouva rien, excepté une femme à la course.

- Un message pour Lady Edia! Urgent! De Yuka!
En entendant le nom de Yuka, Edia arracha le bout de papier des mains de la jeune femme et le lut. Elle chiffona le bout de papier, plus que furieuse. Elle regarda Laucian et lui ordonna de rester là et de s'occuper de la paysanne. Elle courrut ensuite à l'écurie et passa uniquement une bride à son cheval et partit au grand galop, poussant toujours plus son cheval. Les sabots martelaient le sol, personne étant dehors, on pouvait l'entendre arriver de loin. Elle entra alors dans le quartier et ralentit son allure, cherchant une forme qui pouvait ressemble à son père ou à Yuka. Enfin, elle vit son père, dans les airs, les mains liés, comme elle l'avait été le soir même. Elle stopa net son cheval, et hurla:

- Yuka! Lâche mon père! C'est entre toi et moi! Tu n'es qu'une lâche!

- Edia, va-t-en! Elle va te tuer!
Enfin, Yuka apparu devant son cheval, faisant sursauter ce dernier, mais qui par chance garda ne bougea pas trop. Edia, en rage, sautant devant son ennemie, encore plus furieuse maintenant de la voir. Toujours en hurlant, elle ajoute:

- Que me veux-tu? Libère mon père! Laisse le prendre mon cheval et quitter l'endroit et je me batterais avec toi!

Yuka ne souriait pas. De profil à Edia, elle gardait la tête baissée sur ses pieds. Ignorait-elle la jeune femme, ou est-ce qu'elle cherchait à l'enerver, qui à part elle pouvait le savoir?
Son bras pendait inerte le long de son corps, et ses vetements était tellement inbibé de sang que les goutes s'écrasait sur le sol avec un "ploc" sinistre.
Elle releva enfin la tête et se tourna lentement vers Edia, avec ce petit sourire en coin que tout le monde detestait.
-Tu es bien trop prévisible Edia, c'est navrant!
Elle poussa un long soupir, en se massant le front, comme si elle avait une grosse migraine.
Elle leva son autre bras vers le père de Edia et le fit lentement retoucher le sol avant de le liberer.-J'ai aucune envie de tuer ce vieux bouc, c'était un apat, c'est toi que je voulais. J'ai été interrompue l'autre soir tu te souvient!
Elle se mit donc face à Edia, degainant avec ne affreuse lenteur Darkness, sa fidèle épée noire.
-J'y pense, tu reviens de votre terrier, ma surprise a-t-elle plus à Edia?
Ele se mit à rire d'un rire sombre et forcé.
Pour elle se combat était inutile si elle gagnait, elle voulait connaître le gout d'une cuisante défaite! Edia alait-elle retenir ses coups sous pretexte qu'elle était blessée? Elle esperait que non, le jeune chevalère avait un bon niveau en combat à l'épée, et sa haine enver Yuka devrait suffir à effacer le peu de pitié qu'elle ressentait pour l'elfe.
Yuka soupira et se mit en garde avant de s'elancer lestement vers Edia qui la foudroyait de ses yeux.

HJ: Gomen!!!!! J'étais malade le soir où j'ai tapé le mess j'ai pas fais gaffe, dans ma tête c'était Edia! Encore dsl!

[loll c'est pas grave c'est réparé ]

Edia bouillonnait de rage. Par contre, son père était enfin libre, bien qu'il n'avait pas l'air d'avoir tout sa tête. C'était probablement un tour de Yuka pour éviter qu'il n'aide sa fille, ce qui aurait été tout à fait comprenable. Mais Edia ne lui porta pas attention, trop concentré sur les geste de son adversaire.

- Je me rappel parfaitement. Comment veux tu oublier un être aussi dégoutant que toi?
Edia faisait encore son petit jeu, chercher du temps. Devinant, en voyant son ennemie s'avancer vers elle, que la batail allait commencer, Edia chassa son cheval, qui alla rejoindre le chef. Elle sortit sa grande épée, prête à tout. Elle ne bougea pas d'un poil, attendant que Yuka commence.

Edia parra les coups de Yuka, un peu trop facile. Elle se doutait que l'elfe gardait son meilleur pour la fin. Elle était de plus en plus enragée par ce que disais son ennemie. Elle esseya une attaque, mais reçu la lame dans les côtes et recula, cherchant son souffle. Yuka allait charger de nouveau lorsqu'elle resta figée. Edia cherchait ce qui se passait lorsqu'elle vit une épée dépasser du bras de Yuka. Elle regarda par dessus l'épaule de celle-ci et apperçu son père. Elle profita alors de ce moment pour envoyer un coup d'épée dans l'autre bras, afin qu'elle soit hors de combat. Elle prépara son coup, mais rata de beaucoup le bras de Yuka, ne sachant trop pourquoi.

[loll tu t'es encore trompée de nom je pense!]

Un immense sourire se dessina sur le visage de Yuka. Et avant qu'Edia ne puisse dire à son père de fuir, elle ressera sa prise sur la garde de Darkness et d'un rapide volteface entailla profondement le torse du père d'Edia.
L'homme tbuba en recula et s'affaissa sur le sol, bléssé mais vivant.
-Quand on veut tuer, c'est coeur que l'on vise pas le bras vieillard.
Lentement elle se retourna vers Edia.
-Et toi à quoi joues-tu? C'est comme ça que tu attaque? Pitoyable!
Le sang de l'elfe coulait le long de son bras sur le sol, créant des flaque la où elle allait.
-Decevant! e serais venue avec des camarades de mon peuple, ce royaume n'existerais plus que dans nos mémoires!
Elle cracha du sang sur le sol. Le vieillard avait-il touché ses organes respiratoire? MMM elle verrait plus tard. Elle toussa et relent la tête, s'elença de nouveau vers Edia.
-Si tu me blesse je m'en irait d'ici quelques temps....y arriveras-tu?
Ses mouvement d'ordinaire fluie était lents et maladroit à cause de sa blessure. Ses coups était moins violents, tout ça n'echappa pas à Edia et Yuka le savait.
Elle attaqua mais ne parvint pas desarmer Edia, et grinça des dents.
"Rah! Le vieux m'as bien amochée...il faut que je reste debout....j'ai une réputation à preserver moi!"
Elle recula, et s'élança de nouveau, crachant à nouveaudu sang dans sa course et perdant de sa vitesse.
Fidèle à elle même, elle reste stoique à tout ça et continua dans son élan malgré le trouble qui s'emparait de ses sens. Son épée frappa et les lames crachèrent maintes étincelles orangeâtres. Les combattant s'essouflaient vites maintenant. Yuka s'immobilisa, de profil à Edia...tout allait se jouer maintenant..

[HJR: bouhou! je suis impardonnable! Je suis une incapable! *a genoux* gomen gomen! J'ecris plus vite que je pense, et mes doigts n'en font qu'à leur têtes! Je suis affreusement désolée! bouhouhou!!!]

[loll non je veux dire que tu as écris face à Tahaney mais moi c'est Edia ]

Edia compris pourquoi elle avait manqué son coup: Yuka s'était retourné pour frapper son père en plein coeur. Le chevalier s'écroula et Edia perdit le courage. Son père était mort! Les larmes lui montèrent aux yeux, mais repris rapidement le sens du combat lorsque Yuka l'attaqua. Elle se battait sans voir grand chose. Elle n'arrivait qu'à se défendre, lorsqu'elle se trouva nulle de ne pas être capable d'attaquer une blessée.

- Je ne veux pas te blesser pour que tu partes, je veux te tuer pour que tu ne revienne plus jamais!
Sur ce, elle se mit à frapper de plus en plus fort, et de plus en plus rapidement. Lorsqu'elle vit que Yuka avançait lentement, elle lui envoya un coup d'épée qui frappa celle de son ennemie, lui envoya un coup de pied au thorax au même moment, ce qui fit la reculer de quelques pas. Elle espérait l'avoir un peu épuisé. Yuka était maintenant de profil à Edia, qui reprenait son souffle.
Edia sortit discrètement son poignard qu'elle lança dans la jambe de Yuka, courrut vers elle et lui planta l'épée dans l'abdomen. Elle retira son épée et sentit quelque chose pénétrer son ventre. Elle regarda et vit que l'épée de Yuka était placée dans son ventre.

[je sais que la fin est ordinaire, mais j'avais comme pu d'inspiration lol!]

Edia avait du mal à respirer. Elle cherchait son souffle, mais la lame dans son ventre lui faisait terriblement mal. Elle allait la retirer lorsqu'elle entendit son nom. Elle se retourna et vit arriver Tahaney. Elle fut sur le coup ravie, mais repensa au mot de Yuka. "Si tu veux revoir ton géniteur, viens seule". Sachant très bien ce que pouvait faire Yuka, Edia se tourna vers elle.

- Non... va-t-en... je t'en su... supplie... va-t-en...
Elle avait du mal à parler, et fut découragée de voir les autres chevaliers.

- Partez... partez...
Elle esseya de crier, mais la voix manquait. Elle fit donc des signes pour qu'ils partent. Elle espérait qu'ils comprendraient, de plus qu'elle avait réussis à blesser Yuka à la jambe: elle devrait donc quiter.

[NON! mon père n'est pas mort!!!]

Edia regarda partir Tahaney et tous les chevaliers. Elle aurait bien aimer qu'ils restent pour l'aider, mais Yuka avait bien préciser seule. Lorsque l'elfe retira son épée du ventre du chevalier, Edia tomba à genoux, une main sur le ventre. Elle observa difficilement les gestes de Yuka, qui se lança finalement sur elle, l'épée en l'air. Edia pensa alors que sa mort était arrivée, mais quelque chose traversa la poitrine de Yuka, qui tomba finalement sur Edia. En repoussant son corps, le chevalier pu appercevoir son père, à moitié debout, son épée dans la main. Il se rua alors sur l'elfe qu'il frappa du peu de force qui lui restait.

Edia regardait la scène à genoux, une main sur le ventre. Elle vit que Yuka n'avait plus d'arme, et elle devait être trop épuisée pour utiliser sa magie. Edia en profita donc pour donner le coup de grâce. Du peu de force qui lui restait, elle se leva et empoigna la lourde épée de Yuka.

*Mourrir de sa propre lame... elle n'y aurait jamais pensé.*
Elle s'approcha de Yuka à pas lent, s'appuyant sur l'épée. Enfin arrivée devant son ennemie jurée, elle souleva l'arme et la planta tout juste à côté de son coeur. Elle tomba ensuite par terre, sans aucune force.

Edia se laissa tomber sur le sol, regardant ce que ferait Yuka. Quelques villageois apparurent et ils vinrent aider Edia et son père. Puis, Yuka disparut.

- Quelle lâche!
On ammena les deux chevaliers blessé dans une petite maison, mais Edia se débatit afin d'aller retrouver Tahaney. Puisqu'elle perdait beaucoup de sang, son père l'obligea à suivre les villageois. Ils entrèrent dans une maison et on les soigna du mieux qu'on pouvait.

Edia et son père passèrent la nuit chez les villageois. La jeune femme se fit réveiller par des rires d'enfants. Elle se leva sur les coudes et observa le décor de la chambre. Rien de bien spécial, une simple chambre avec quelques lits, dont un où se trouvait son père. Celui-ci dormait encore

*Il dort dur lui!*
Elle se leva et se dirigea vers les rires. Elle trouva trois jeunes enfants dans la cuisine, ainsi qu'une femme. Celle-ci avait préparé un petit déjeuné. Elle offrit au chevalier ce qu'elle avait cuisiné et s'informa de son état. Tout allait bien pour Edia, et elle dégusta son repas comme si elle n'avait pas mangé depuis des jours. Ensuite elle retourna à la chambre. Elle s'assit sur le lit de son père et se dernier se réveilla.

- Bonjour ma choupette! Comment tu va?

- Papa, dit-elle en l'enlacent. Je vais très bien, les gens ont pris soin de mes blessures. Et toi, comment tu va?

- J'ai un peu mal dans l'épaule, mais je vais survivre, dit-il en lui accordant un clin d'oeil.

- La femme en bas nous à préparé quelque chose à manger.

- Non... nous devons retourner au château. Les chevaliers doivent s'inquiéter pour nous.
Sur ce, les deux chevaliers allèrent rejoindre la femme, la remercière et partire en direction du château.