Les montagnes se dressaient, fiers pics rocheux s’élevant à des milliers de mètres au dessus de notre tête. Le vent y soufflait en quasi-permanence par bourrasque d’une violence sans pareil.
Yuka descendit de cheval et lui donna une claque sur la croupe, il cabra et reparti au galop vers le village. Elle enfila des gants, et commença à grimper la paroi abrupte de la montagne. Elle glissa à plusieurs reprises, entaillant ses bras qui commençaient à saigner par mince filet. La vue du sang, alluma une lueur inquiétante au fond de ses yeux, et déchainée elle gravit la montagne, maintenant indifférente aux blessures et aux roches qui lui entaillaient les membres de toutes part. Si quelqu’un observait il l’aurait de folle finie, mais Yuka voulait prouver qu’elle arriverait à faire ce qu’elle entreprenait. Elle avait entreprit de gravir cette montagne frontière, et elle le ferait…quitte à se vider de son sang.
Le soleil était au zénith maintenant, il lui brulait la peau, mais elle l’ignora superbement et continua son escalade. Elle avait fait la moitié de la grimpe et reprenait des force sur une saillie rocheuse assez solides pour supporter son poids plume. Après une ou deux heures de pause, elle reprit son ascension délibèrent folle. Plus elle montait plus le vent soufflait, il semblait vouloir la décrocher de la paroi et l’emporter entre les nuages. Elle s’agrippa plus fort aux roche et accéléra sa vitesse de grimpe. Elle finit par se dire qu’elle n’y arriverait jamais. Le soleil rendait les armes, laissait place aux étoiles qui s’éclairaient une à une, la nuit commençait à tomber et elle n’avait pas encore atteint le sommet. Elle s’écorcha les mains, la chair maintenant à vif, elle finit par atteindre le sommet, plus épuisée qu’elle ne l’avait jamais été. Elle se glissa dans une faille pour se mettre à l’abri du vent, bu une potion de soin qui guérie ses blessure, ne laissant que quelques fines cicatrices. Elle s’endormit, se préparant déjà a vivre la même chose pendant deux, trois ou quatre jours encore.
